L’innovation serait-elle le fruit d’un hasard heureux ou d’une démarche plus structurée ? Le mot fait toujours fantasmer et ses interprétations sont souvent erronées. Alors associer l’innovation au jeu ne brouille-t-il pas encore un peu plus les cartes ?
Innover demande un peu d’observation de son environnement et d’empathie pour comprendre ses futurs utilisateurs. Un joueur ne scrute-t-il pas les autres joueurs pour ressentir le moindre signal qui l’aide dans sa décision ? Le jeu n’aiguise-t-il pas à sa façon notre sens de l’observation et de l’écoute ?
L’innovation s’appuie sur la créativité pour imaginer la solution idéale au défi à relever, aussi petit soit-il. Le jeu s’amuse avec nos imaginaires et nous aide à élaborer des stratégies nouvelles, à tenter l’impossible, à se questionner autrement. Il stimule notre créativité et peut parfois, selon le hasard de certaines combinaisons, nous emmener vers des contrées que nous n’aurions pas oser fouler sans lui.
Le jeu est un formidable outil pour oser essayer sans enjeu, tester et retester jusqu’à trouver la voie qui mène à la victoire. Un vrai terrain d’entrainement pour apprendre à itérer sans conséquences avant de se lancer dans la vraie vie. Le partenaire idéal du droit à l’erreur.
Un jeu collaboratif peut être un booster d’intelligence collective qui permet à une équipe d’apprendre à travailler ensemble, à coopérer pour coconstruire une nouvelle piste.
Alors le jeu peut-il nous aider à innover ? Le jeu est en fait un formidable allié de l’innovation. Il permet de nouvelles explorations, favorise la curiosité et titille nos neurones. Un espace parfait pour adopter la posture de l’innovateur.
Finalement, prêt à changer le monde une carte à la fois ?
Avec l’actualité sportive de l’été, choisir le jeu comme sujet central des questionnements du mois semblait une évidence. Ce post est le premier de la série estivale.
A bientôt pour la suite.
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