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Dingue de surprises, moi ? Plus que vous ne le croyez

  • Photo du rédacteur: Valérie CAILLIEZ
    Valérie CAILLIEZ
  • il y a 5 jours
  • 2 min de lecture
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Déjà toute petite, j’aimais bien qu’on me fasse une surprise, pourtant, je ne peux pas dire que la vie me proposait alors un festival d’inattendus.


Fille unique de profs, je connaissais à l’avance la date de mes vacances et même leur rituel avec la montagne. Pas de frère ou sœur espiègle pour me jouer des coups pendables.

Bonne élève, j’ai suivi la voie classique, bac scientifique, classe préparatoire, grandes écoles.


Oui mais j’ai choisi la mode avec l’IFM, Institut Français de la Mode, et ensuite l’événementiel avec Première Vision, et là, tout s’est accéléré.


Réflexion sur le temps long pour comprendre le consommateur, analyser ses choix, poser des tendances couleurs et matières, décoder le monde… et ce n’était jamais un long fleuve tranquille.

 

Chez cet organisateur d’événements, je m’occupais de monter des expositions pédagogiques pour raconter les matières, les techniques textiles…


J’ai adoré travailler les mises en scène :

  • banquise pour parler des textiles anti-froid,

  • ferme avec des vrais animaux pour présenter la laine,

  • forêt reconstituée pour évoquer les artificielles…

sans oublier le fond historique, technique et économique.

 

Après des expos sur des supports étonnants (impression des textes sur coton bio, BD sur le polyester), je suis passée au CD-ROM interactif, dès le début. J’ai vécu au gré des possibilités des développements informatiques, je vous parle des années 1990 !


Pourquoi je vous raconte tout ça ?


Parce que, même si je suis très organisée, de tels projets ne se passent jamais comme on le voudrait. Les surprises, bonnes ou mauvaises, sont le quotidien. Il faut s’adapter, revoir sa copie, baisser les ambitions ou a contrario pousser le curseur encore un peu plus loin.


J’ai appris à faire avec ce que j’avais. On appelle ça l’effectuation mais j’ai découvert le terme bien plus tard.


J’ai aussi appris à anticiper tout ce que je pouvais pour éviter le pire et pouvoir rebondir vite. J’étais déjà antifragile, rodée aux déboires possibles de mon métier.


Alors quand je suis entrée à l'IFTH, Institut Français du Textile et de l'Habillement, pour d’autres aventures plus conventionnelles, même si on était dans la recherche et l’innovation, j’ai tout de suite trouvé mes marques.


Naviguer en zone d’incertitude, je crois que j’en ai fait mon crédo.


Le chemin était tout trouvé pour l’indépendance. 10 ans déjà que je vis les montagnes russes de l’entrepreneuriat.


Mon crédo : l’innovation bien sûr, (quoi d’autre ?) et la prospective, c’était logique.

 

Et vous, comment vivez-vous les surprises ?

 

Ma copine IA m'a fait hurler de surprise.

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