top of page
Rechercher
  • Valérie CAILLIEZ

La prospective a-t-elle sa place dans la gouvernance ?


La prospective explore les futurs possibles pour essayer de trouver des parades aux enjeux qui s’imposent à nous. C’est une intime de la stratégie de l’entreprise. Elle permet de se poser quelques instants sur la complexité du monde, de prendre du recul et d’envisager la suite.


Comme un bon bol d’air pour les neurones, elle oxygène la réflexion stratégique et vient questionner les angles morts, les sujets délaissés, incompris, sous-estimés, relégués, reportés… Véritable poil à gratter, elle aiguise notre vision du monde.


N’est-ce pas en partie le rôle d’un conseil d’administration ou d’un comité stratégique qui regardent, avec un peu de distance, les chemins suivis par l’exécutif et les résultats qu’ils produisent ? Leur responsabilité n’est-elle pas de donner les grandes lignes qui permettront à l’entreprise de survivre demain ?


Il serait dommage qu’un administrateur ne soit là que pour valider les actions passées et donner son blanc-seing à la gestion réalisée et court termiste. Sa position externe lui confère une puissance qu’il n’utilise peut-être pas toujours. Il a pourtant cette faculté de ne pas se noyer dans le quotidien et de développer une acuité sur les directions prises qui sont indispensables aux opérationnels qui ont souvent un peu le nez dans le guidon.


Il semblerait pourtant que peu d’entreprises aient intégré ce type de profil dans leurs organes de gouvernance. Un oubli ? Une méconnaissance ? Dans un monde où tout s’accélère et se complexifie à merci, n’est-il pas intéressant de se doter d’une arme de questionnement tous azimuts pour se préparer au pire comme au meilleur ?


N'avez-vous jamais pensé ouvrir vos portes à un explorateur du futur pour challenger votre stratégie ?


bottom of page